27/06/2023

Conférence : Vers une prévention efficace et peu contraignante : est-ce possible ?

Animée par :

  • Docteur Alain TOLEDANO - Cancérologue Radiothérapeute, centre Hartmann - Président de l'Institut Rafael - Directeur chaire Santé Intégrative, Conservatoire National Arts & Métiers - Président du Comité Scientifique MedInTechs

  • Laurent BORELLA – Directeur Santé Malakoff Humanis

  • Marguerite CAZENEUVE - Directrice déléguée - Assurance Maladie (CNAM)

  • Chahra LOUAFI - Directrice du Fonds Patient Autonome - Bpifrance

  • Hela GHARIANI - Co-responsable du numérique en santé - DNS. Ministère de la Santé

Pourquoi faut-il prévenir les risques et promouvoir des attitudes favorables à la santé ?

L’exposition à certains toxiques addictifs, comme l’alcool et le tabac, autant que certains risques comme le surpoids et la sédentarité ont une influence sur notre santé. De nombreux bénéfices pourront apparaître si un changement de culture se matérialise. Le système de santé peut être améliorer grâce à la pertinence des messages personnalisés et la modernité des moyens de communication utilisables.

Comment prévenir les risques ?

L’assurance maladie a un rôle de lanceur d’alerte à travers la lecture des données pour montrer que certains facteurs de risques ont un impact sur la santé.

Le budget alloué à la prévention dépasse les 3% car le médecin généraliste, l’infirmière, la sage-femme, etc. font de la prévention. L’objectif de nos politiques publiques est de trouver des organisations de soins qui permettent de leur dégager davantage de temps pour développer notamment l’Education Thérapeutique du Patient (ETP).

Ces politiques ont permis également d’élargir le compétences de certains professionnels de santé comme les pharmaciens qui aujourd’hui dépistent et vaccinent.

Quelle collaboration entre acteurs publics et privés en prévention ?

Chacun a des actions complémentaires par exemple en santé mentale de plus en plus de mutuelles prennent en charge des séances de psychologues mais l’assurance maladie rembourse à 100% les maladies de longue durée.

Lancé en 2017, Le Fonds patient autonome vise à identifier et développer les startups françaises les plus prometteuses de la santé connectée et récemment d’accélérer l’innovation dans la prévention. Le Fonds représente la sphère du monde curatif : les solutions de santé numérique avec des usages en lien avec la productivité, les actes médicaux, la transformation des organisations et des médicaments numériques. Dans le champ des thérapies digitales, produit de santé, et des innovations de rupture sur l’aide au diagnostics, les modèles économiques doivent être repensés malgré de fortes externalités positives.

De quelle manière communiquer et organiser cette culture de la prévention qui garantisse la complémentarité entre l’humain et le numérique ?

La délégation du numérique en santé a confié la mission a un comité citoyen consistant à évaluer les utilisations possibles de Mon Espace Santé pour y développer des actions de prévention personnalisée. Ce comité a publié un avis pour répondre à la question : « Jusqu’où peut-on aller avec Mon Espace Santé pour proposer des contenus de prévention personnalisée fondés sur des données personnelles de santé ? ». Un des leviers principaux est d’élargir l’accès aux données et leur utilisation dans le cadre de la prévention personnalisée.

Le numérique permet alors d’améliorer le recours individuel à la prévention. Aujourd’hui il existe environ 30 000 applications mobiles en santé. Les pouvoirs publics ont décidé de labelliser ces solutions avec plus de 150 critères d’interopérabilité, de sécurité et d’éthique.

Un catalogue de services, disponible dans MonEspaceSanté, sera gage de confiance aux usagers.

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