Access to data and the ability to use it are essential for innovation and growth. Data-driven innovation can bring major and concrete benefits, such as improved health policies, better healthcare systems and more targeted therapeutic solutions.

The European data strategy, published early 2020, aims to make the EU a leader in a society empowered by data. Creating a single market for data will allow it to flow freely within the EU and across sectors for the benefit of businesses, researchers and public administrations.

In this context, a first proposal for the European Health Data Space (EHDS) regulation is expected for April 2022. In the meantime, the EU Joint Action "Towards the European Health Data Space" (TEHDAS), coordinated by the Finnish Innovation Fund Sitra, has prepared the ground 25 European countries and has already published multiple recommendations regarding the EEDS.

The French EU Presidency digital health strategy is fully in line with this dynamic. Upon the inauguration of the French Presidency of the Council of the European Union (PFEU), the French President called for a stronger Europe based on shared values. These convictions are also at the heart of the digital health roadmap that France has been implementing for the past three years.

Therefore, the French EU Presidency has provided impetus to the adoption by the European eHealth Network of European Ethical Principles for Digital Health organized around 4 ethical dimensions, reflecting European values, which will guide the progress towards the European Health Data Space. It is therefore the right time to bring the key actors involved or concerned by these topics together to confront their views on and expectations towards the EHDS. //

En ouvrant la présidence française du conseil de l’Union européenne (PFUE), le Président de la République a appelé à construire une Europe plus forte et à baser son ambition sur des valeurs partagées. Ces convictions sont par ailleurs au cœur de la feuille de route du numérique en santé portée depuis 3 ans en France. La stratégie de la Présidence française pour le numérique en santé européen s’inscrit ainsi pleinement dans ces deux dynamiques. Sur proposition de la PFUE, 16 principes européens pour l’éthique du numérique en santé ont donc été adoptés avec un consensus extrêmement rapide, traduisant les valeurs européennes. Dans cette perspective, une première proposition du règlement pour l'Espace Européen des Données de Santé (EEDS) est attendue pour avril 2022. L'action conjointe européenne "Vers l'espace européen des données de santé" (TEHDAS), coordonnée par le Fonds d'Innovation finlandais Sitra, implique par ailleurs 25 pays européens et a déjà publié de multiples recommandations concernant l'EEDS.

Aujourd’hui, les complémentaires santé sont reconnues pour le financement des soins non remboursés par l’assurance maladie. Mais elles jouent aussi un rôle majeur dans l’innovation en santé, rôle qui a vocation à se développer. A travers leurs investissements et les expérimentations menées auprès de leurs adhérents, elles contribuent à la transformation du système de santé dans sa globalité. Leur intervention soulève deux questions fondamentales pour la santé du futur : l’utilisation de la donnée pour le bénéfice de l’individu et la vision globale de la santé par opposition aux seuls soins. C’est donc tout un éco-système en lien avec des entreprises innovantes qu’elles doivent contribuer à faire émerger.

« Mieux vaut prévenir que guérir ! » Comment de nouveaux acteurs s’emparent de la question majeure de la prévention.

La France est souvent pointée du doigt pour son retard en matière de prévention. Plus de 90% des dépenses de santé sont d’ordre curatif dans notre pays. Avec le vieillissement, la croissance des maladies chroniques et le retour des épidémies, une prise de conscience collective est pourtant en marche. De nombreux acteurs ont commencé à développer, souvent à travers de nouvelles technologies numériques, des services de prévention. Ces acteurs très divers ne sont pas nécessairement acteurs de santé. Ils sont venus sur ce terrain pour rechercher de nouveaux leviers de croissance, preuve que la prévention répond à de nouvelles attentes de la société.

Cette table ronde a pour but de mettre en lumière l’émergence progressive de ce nouveau paradigme de la santé globale, dans laquelle la prévention est appelée à occuper une place centrale.

La crise sanitaire de la COVID-19 a fait émerger des besoins d'innovation en santé dans l'urgence. Elle a été un formidable catalyseur d'usages et de projets collectifs en e-santé dépassant les lourdeurs d'organisation de notre système de santé. Télésanté, IA, IoT médical, dématérialisation de la relation soigné/soignant ont trouvé un premier terrain de collaboration et d'appropriation patients/professionnels de santé au service de la simplification et de l'efficacité des parcours de soins. Comment réussir le passage à l'échelle et installer durablement cette dynamique collective ?

Le secteur de la santé a été particulièrement riche en innovations ces dernières décennies, avec l’émergence de nouveaux outils (ex. logiciels intégrant l’intelligence artificielle), de nouvelles approches (ex. essor de la médecine de précision) et de nouveaux acteurs (ex. healthtechs). Ces avancées permettent d’ouvrir de nouvelles perspectives thérapeutiques et s’accompagnent de défis éthiques majeurs. Quelle place pour l'éthique dans l'innovation en santé ?

Trop souvent on associe vieillissement et maladie. La transition démographique oblige à réinventer la prévention, la santé, l'accompagnement des fragilités mais aussi de valoriser le lien social. Il s'agit de changer de regard sur l'avancée en âge, de revisiter la notion d'utilité sociale et de penser en termes de qualité de vie.

En effet, face à l’allongement de la vie et à l'accroissement du nombre de seniors, les innovations sociales et technologiques doivent être au coeur des réponses à développer. Il s'agit d'agir au plus proche des gens - et avec eux-, de mutualiser les équipements et les solutions, de favoriser l'intergénération, de lutter contre l'isolement...

Cette table ronde a pour but de dialoguer et de poser des pistes d'avenir pour mieux répondre aux défis posés par la seniorisation de la société.

La révolution digitale en santé est en marche. Que ce soit la big data au service de la prévention, l’intelligence artificielle dans la prédiction d’évènements graves où la réalité virtuelle comme anti-douleur non médicamenteux, découvrez Bliss, Malo, Présage: 3 exemples d’innovations pionnières de la santé digitale.

Étape majeure dans le virage du numérique en santé engagé il y a trois ans par le Gouvernement, le déploiement national de Mon espace santé, au premier trimestre 2022, constitue une innovation au service des patients comme des professionnels et établissements de santé. Porté par le Ministère des Solidarités et de la Santé et l’Assurance Maladie, le développement de ce nouveau service a fait l’objet, au cours de ces trois dernières années, de concertations avec les citoyens, les professionnels et établissements de santé ainsi que les industriels.

Sûr et facile d’accès, ce carnet de santé numérique permet aux patients de rassembler les informations utiles à leur suivi médical, tout en gardant le contrôle sur leurs données de santé. Construit pour et avec les usagers, il a été conçu pour répondre à leurs attentes en matière de sécurité, de confidentialité et de simplicité d’usage. Afin que les professionnels de santé en ville et en établissements puissent l’enrichir et le consulter facilement, des actions de modernisation de leurs logiciels métiers, impulsées par les pouvoirs publics, ont débuté et se poursuivront au cours des prochains mois. Le système de santé français se dote ainsi d’un service innovant qui offre aux citoyens la possibilité de gérer leurs données de santé pour simplifier et améliorer les parcours de soins.

Les médecines complémentaires s’inscrivent dans le champ de la prévention et de la santé intégrative. Elles se déploient de façon croissante dans les établissements sanitaires et médico-sociaux dans ne logique de complémentarité aux soins médicaux.

En effet, face à l’essor des maladies chroniques, l’enjeu - au delà de la prise en charge médicale - est celui de la qualité de vie au quotidien.

Cette table ronde a pour but d’informer et de débattre autour des enjeux societaux liés à la santé intégrative.

Il s’agit de mieux comprendre le champ des médecines complémentaires et de croiser les regards (médicaux, scientifiques, de terrain...) afin de mettre en avant les avancées plurielles dans le domaine.

La psychiatrie française est malade, la Covid-19 l’a brutalement confirmé. Globalement, près d’une personne sur 5 développera des troubles psychiatriques au cours de sa vie : dépression, stress post-traumatique, anxiété, insomnie ou maladies plus sévères. Nous ne sommes pas égaux face à ce risque et l’immuno- psychiatrie le démontre tous les jours. D’ailleurs le tiers de malades de la Covid-19 souffrent de séquelles mentales ou physiques. Etat des lieux et raisons d’espérer.

La nutrition est impliquée dans la plupart des maladies chroniques fréquentes. Le risque de développer un cancer, une pathologie cardiovasculaire ou encore un diabète de type 2 est majoré en cas de mauvais équilibre alimentaire, de consommation insuffisante de fruits et légumes ou trop fréquente d’aliments ultra-transformés. Certes, les recommandations évoluent avec l’acquisition de nouvelles connaissances, en particulier celles concernant le microbiote intestinal. Mais certains fondamentaux restent immuables.

La cancérologie est l’objet des plus grands progrès en médecine ces 10 dernières années. Ils ne se limitent pas à l’arrivée de nouveaux médicaments. Désormais, la chirurgie éveillée de tumeurs cérébrales permet d’éviter les séquelles, la radiothérapie de haute précision comme la protonthérapie et la radiothérapie stéréotaxique par robot détruisent les tumeurs sans toucher aux tissus environnants. Enfin, le patient devient acteur de sa prise en charge au travers d’outils numériques de télésuivi : un simple smartphone le connecte avec son équipe soignante, pour anticiper et mieux traiter les complications de la maladie ou des traitements.

Avec cet acide (ribonucléique), la vaccination a connu une véritable une révolution. Aujourd'hui contre le coronavirus (y compris en suivant les mutations répétées de cet agent infectieux qui terrorise la planète) et demain contre de très nombreux autres microbes, véritables tueurs en série pour certains. Cerise sur le gâteau, l'ARN messager promet à terme de soigner une kyrielle de maladies, comme la mucoviscidose, les cancers, les maladies auto-immunes et même certaines maladies neurodégénératives.

Ce muscle qui bat environ 3 milliards de fois au cours de la vie mérite que l’on en prenne soin. Pour cela, les recettes sont connues : le solliciter régulièrement, éviter de l’encrasser avec une alimentation trop riche en mauvaises graisses et le mettre à l’abri du tabac. Parfois cela ne suffit pas. Il importe alors de dépister au plus vite les problèmes pour les soigner. Chez les femmes comme chez les hommes (là, il y a des progrès à faire). Enfin, en dernier recours, la pompe cardiaque peut être remplacée, y compris par une prothèse. Pour que la vie continue.

60% des maladies infectieuses humaines, au moins, ont une origine animale. C’est le cas de la covid-19, des virus Zika et Ebola ou encore du sida. Avec le changement climatique et la déforestation, des animaux vecteurs de maladies, comme les moustiques, les moucherons piqueurs ou les tiques, changent de zones géographiques, ce qui augmente la propagation des pathogènes. D’où l’intérêt du concept One Health, qui incite à prendre en considération tous les facteurs d’émergence des maladies. L’enjeu est d’encourager la collaboration des organismes de recherche œuvrant en santé humaine et vétérinaire ainsi qu’en environnement.